Cette
topologie disruptive s’effectuera par une délocalisation
effective du corps dansant qui, redéfinissant chaque
fois un topos spécifique, génèrera par
sa dynamique corrélative au lieu, un paysage nouveau
qui se défait, se refait dans une nouvelle configuration.
a
L’enchevêtrement
de différents niveaux de réalité met en
perspective des possibilités d’existence hétérogènes.
Chacun de ces fragments qui se fondent les uns dans les autres,
ce qui implique leurs durées, rend possible un nouveau
corpus multiforme d’entités discrètes, produit
des fragments d’espace-temps.
Des insularités singulières s’interconnectent
et se répercutent les unes sur les autres. Il se crée
de la sorte des claviers de correspondance entre le mode corpusculaire
et ondulatoire de ces blocs instables d’énergie.
Des
structures polyrythmiques aux potentiels disparates évolueront
dans des architectures mouvantes, liquides, générant
une sorte de squelette qui se métamorphose sans cesse,
telle une structure sous-jacente pour ce matériel énergétique
identifiable à une collection de particules se mouvant
en surface-temps.
Ces
entités particulaires interagissent par résonance
entre de multiples niveaux de perception, en écho avec
ces territoires concaves et convexes soumis à une constante
redéfinition d’échelle. La continuité
de la perception est stratifiée et rendue spasmodique
par une évolution dynamique et dialogique entre les composants
locaux et le mouvement spiralique global.
Ce
concept provient d’un nomadisme anxieux, séminal,
concrètement reflété par la chorégraphie/déambulation
erratique de corps dansants immergés dans des milieux
spécifiques instables.
Il s’agit d’une marche topologique qui dessine des
tissages singuliers de perceptions et laisse quelques traces
par la performance paradoxale de corps dansants tout à
la fois vigiles et aveugles.