Le regard est pulvérisé sur trois plans dans cette pièce où des projections vidéographiques («Erratic Meandering Part II» et «Luminescence») sont diffusées sur un livre de plâtre et d’argile tandis que des apparitions disparaissantes de silhouettes vidéo déambulent sur deux dessins représentant des seuils et des voies de passage.

En immergeant le spectateur dans une "écoute panique", ouverte, c'est-à-dire non pas une écoute directrice qui focalise l’attention et la conscience sur quelque signifié, il s'agit de mettre en oeuvre une esthétique de la distraction qui sonde la dispersion même.